Tous deux championnes de la pression fiscale, la France et la Suède prélèvent à peu de choses près le même pourcentage de la richesse nationale pour financer leurs missions régaliennes (Armée, police, justice…) et assurer la mutualisation et la redistribution (Soins, retraite…).
En revanche, ce qui les distingue est la façon dont elles prélèvent ces montants.
Passons rapidement sur les différences symboliques mais qui restent anecdotiques au regard des volumes : pas d’impôt sur la fortune ou les successions en Suède. En revanche y est appliqué un impôt sur l’alcool, fonction de la teneur en alcool du produit !
Le plus important est ailleurs. Alors qu’en Suède les cotisations basées sur le travail représentent environ 32% du salaire net, elles s’élèvent en France au total à plus de 80% du salaire net ! En revanche, la TVA, qui rapporte 15% des revenus de l’état français et dont le taux normal en France est de 20%, représente plus de 21% de ceux de la Suède où le taux normal s’élève à 25%.
Conclusion : En France le travail est davantage imposé tandis que les Suédois pénalisent la consommation. Il n’est donc pas anormal que la France connaisse un fort taux de chômage tandis qu’en Suède la vie est considérée comme chère !
Question : les économies nationales étant interconnectées et en compétition, qui a raison : le pays qui produit et vend moins cher à l’extérieur ou celui qui favorise la consommation, y compris celle des produits étrangers ?